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1. |
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Les hommes tombent à genoux
Devant Sa puissance tu ne peux rien, pauvre fou !
Au nom de Satan
Crois-tu te débarrasser de nous en cent ans ?
Un combat perpétuel
Nous sommes l’ennemi immortel
La terre se déchire
Toute végétation se mets à flétrir
Les tambours de guerre
Excitent nos armées bardées de fer
Mort et destruction
Sont les cadeaux de notre dévotion
Comme dernier moment, entends mon rire
Maintenant tu sais ce que c’est de souffrir
Nos hordes sont une immense marée noire
Et dans votre sang nous vivons la victoire
Nous vous plongeons au plus profond des abysses
Et Vae Victis
Ma victoire est maculée de sang
Des litres et des litres
Pour remplir le vide en dedans
Mes yeux qui sont comme des vitres
Qui ont vu trop d’horreur
Vivre, mais quel malheur
Comme l’homme qui se lance
En bas d’une falaise
C’est un besoin, mourir en faisant violence
C’est pourquoi nous tuons à notre aise
Malheureusement pour vous, il n’est pas né
Celui qui contre l’host pourra s’élever
Je ne l’ai jamais souhaité
Mais par Son infernale volonté, j’ai cette tare
Sur moi s’est abattue la fatalité
Je suis le vaisseau d’une maladie rare
Par mes actes, j’ai brûlé mes traits humains
Et dans ma tête rejoue constamment le même refrain
Ma tête est gagnée par la folie
Et jette de l’huile sur le feu de mon mépris
Au loin, j’entends l’appel
Alors s’élève la forêt de fer vers le ciel
J’oublie mon court moment de lucidité
À la mienne s’est imposée une autre volonté !
Se battre pour réduire l’univers
En une notion purement guerrière
Aucun de nos mouvements ne sera inutile
Nous serons toujours en avance, tu en perdras le fil !
Tu as déjà perdu toute vision de moi
Dis adieu à l’univers, je suis en arrière de toi !
Ma victoire est maculée de sang
Des litres et des litres
Pour remplir le vide en dedans
Mes yeux qui sont comme des vitres
Me rendent spectateur
D’un infernal carnage ! Aaah tant de grandeur !
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2. |
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Seul
Contre tous
Il s’aiguise contre votre meule
L’adversaire tranchant qui contre votre conscience pousse
Lui qui vous trouvait si beau,
Parmi vous Il descendit,
Pour tomber dans le plus immonde des caveaux,
Maintenant il crie sa rage et son mépris.
Mon maître !
Laisse-moi partager ton malheur !
Jamais je ne serai un mouton qu’on laisse paître
Voyant ce monde déchiré par une absurde douleur
J’adhère à ce qui peut causer tant d’émoi,
Et fais descendre sur moi,
Tes froides ténèbres.
Souverain occulté, jamais Il n’aurait fait cela de manière autonome
Présenté sous d’hideuse apparence
Haïssons-Le, chassons Ses fidèles
Remplacé par un dieu d’homme
Un immense barbu à l’odeur rance
Qui déchaîne les violences du ciel
Mais Son masque tombera
Et Sa beauté au grand jour éclatera
Haïssons-Le, chassons Ses fidèles
Remplacé par un dieu d’homme
Qui déchaîne les violences du ciel
Seigneur,
Je connais les sentiers de l’horreur.
Seule la conséquence m’intéresse
Malgré les moyens qui peuvent causer la détresse
Je m’armure, je revêts mon manteau de nuit
Et je façonne sans un bruit
Une petite partie de Toi qui deviens tel le Lèbre
Source intarissable d’inspiration
Mes froides ténèbres
Qui repoussent toutes émotions
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3. |
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Je tue ! Je prends possession !
Hoc volo, sic jubeo, sit pro ratione voluntas !
Mes maîtres font abstraction de ma raison !
Des vaincus, ne laisser aucune trace !
Le pouvoir que j’ai
De la matière des ténèbres, il est fabriqué !
Autant comme autant que je puisse m’élever
Devant Satan, que faire d’autre que s’incliner ?
La part d’ombre,
Je la laisse me corrompre !
Pour mieux me recadrer,
Satan vient m’embrasser !
Vois ! Il n’y a plus de limite !
Les étoiles sont à portée de main !
Le seigneur Satan, il faut que tu imites !
Si dans la force tu veux assurer tes lendemains !
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4. |
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Voyez Léviathan !
Massacrant tous ces chevaliers blancs !
Oh ! Léviathan !
Une telle force dans mon sang !
Les rois doivent régner !
Que la force continue à se perpétuer !
Seigneur, sachez mes sacrifices !
Sachez mon malheur !
Mais par Baal, Baphometh et Léviathan !
Ma victoire est immense
Mais Par-delà l’apocalypse, notre seigneur Satan règne à jamais !
Oh ! Seigneur !
Sachez mes sacrifices !
Sachez mon malheur !
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5. |
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Dans la noirceur
Ténèbres, inconnues
Climat de peur
Mais voilà, il est venu !
D’une blancheur immaculée
Tous s’inclinent pour l’acclamer
Cet être qui depuis toujours est désiré
Il vient enfin nous délivrer
« Dans le feu et le sang, souillé de toutes les immondices pensables ;
L’Ange se relèvera. »
Le mensonge, il brisera
Au monde, l’ordre, il ramènera
De ses projets découleront les merveilles
Tant de beauté, comme le sang vermeil !
Mais voilà il est venu !
« Des abysses, de la ténébreuse matière,
L’Ange sculptera un monde moins amer »
« De par-delà l’apocalypse, le silence se fut
Laissant seulement place au verbe et à la volonté du maître
Comme cent milles clairons riant de ce que le monde aurait pu,
Le seul Ange entonne un nouvel hymne. »
Pour le bien du monde, prends place sur le trône
Seigneur Satan
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6. |
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Alors il me faut te faire voir
La vraie nature du désespoir
Considère que chaque jour est noir.
En ce monde tout est gris
Sauf les hommes qui sont vert d’envie
Entre eux la seule chose commune est le mépris
J’ai marché jusqu’à m’en épuiser…
Des années et des années, sans jamais trouver…
Une quelconque source de bonheur…
Sur mon chemin que des malheurs…
Pourquoi la vie souhaite tant mes pleurs ?
Es-tu différent de moi ?
Certainement, tu es sans foi !
Et jamais ta tête ne s’est arrêtée,
Ne serait-ce qu’un moment pour constater
Que le genre qui t’a vu naître
Te plonge dans un monde où tu ne peux être.
Seigneur Lucifer !
Celui que les hommes nomment Démon !
Entraîne-moi dans la mort, la seule chose qui puisse me plaire.
Ici le temps est si long
J’ai un besoin d’éternité,
Qui jamais ne sera comblé…
Seul dans la mort j’aurai transcendé mon humanité !
La vie en est le prix à payer.
Enfants de cette zone !
Contemplez cette infection qui rend ma peau jaune…
De ma gorge, s’échappent des gaz délétères,
Dans ma tête un chaos multicolore qui s’inspire de l’enfer !
LES FLAMMES DE L’ENFER !!!
CELLES QUI DÉCHIRENT LA TERRE !!!
QUI CORROMPENT MA TÊTE
ET ME FONT OUBLIER TOUT SENTIMENT DE FÊTE.
ACHEVEZ VOTRE TRAVAIL
BRÛLEZ MOI COMME UN FAGOT DE PAILLE !
Je m’en suis détaché,
De ce genre qui ne m’a jamais accepté
Je suis au-dessus de tout mépris
De ce fait, je me retrouve anobli
Prince d’une race rare
Que les autres voient comme bizzare.
Mes souhaits se réaliseront grâce à mes pleurs !
Et voilà, tu meurs !
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7. |
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Rise!
O Mighty Lord ov death,
Ascending time and space.
For we have no more fear,
Our lord gave us eternity !
« Gift from our lord,
you made us strong,
you made us proud,
Oh ! we give praise
All hail VAMPIRIC HASHISH OV DEATH. »
YOU, FOOLS !
I rise, high upon your reality.
Burning heavens,
Laughing at the master ov christian faith,
For I exist
« Oh ! we give praise,
All hail
VAMPIRIC, HASHISH, OV, DEATH. »
Look there is no meaning,
Except thy will ov my master.
I’ve been through the world looking for answers
But the answers lie within my Master
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8. |
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Un fruit dans l’arbre
Qui est tombé bien loin
Faisant pousser des racines macabres
Parasitant jusqu'à sa fin
Remplacé par sa propre image
Pour justifier ses actions
De foutus mirages
Qui obscurcissent sa raison
Mais l’arbre pourrira jusqu’en son centre
Il s’écroulera si rien ne change
La mère qui vous a portée s’éventre
N’attendez pas de sauveur aux allures d’ange
Ainsi cela s’impose
Nous levons notre armée
Contre les racines qui sont affamées
Il faut bien que quelqu’un s’y oppose
En Satan
Notre façon d’aller de l’avant
Puisque rien n’arrête le torrent
Soumettons nous au Léviathan !
Avec ou sans nous
Le soleil continuera sa course
Sur terre à quoi bon la grosseur d’une bourse
Si par notre erreur, notre essence se dissout
Mais l’armée ne peut en être affectée
Puisque nous comprenons que le mode de vie doit être révisé
Détruire le monde est notre but
Pour que le fruit retourne à la place qu’il avait au début
Pour ou contre, peu importe ce qu’on en dit
La puissance de son armée sera incommensurable et son territoire infini !
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9. |
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En prenant le noir de mon malheur
Y mélangeant le peu de blanc qu’est mon bonheur
Tombe sur moi la fatalité,
De plus en plus je comprends cette neutralité
Conscient de cela, je mène ma vie
Hommage au gris
Palette de tons infinis
Mon prisme ne reflète que le gris
Puisque le noir est une absence
Le gris ressort en pâles nuances
Et le blanc est une surexposition
Le gris me semble plus agréable damnation
Je refuse toute surexposition!
Je suis contre l’aveuglement
Comment trouver pour sa vie, une direction
Lorsqu’on est noyé dans le blanc
Et tombe sur moi l’idéalisation
Dans ma tête se loge le ressentiment
De la vie, donnez-moi une définition
Crache la grise vérité et ne mets pas de gants blancs
Conscient de cela je mène ma vie
Hommage au gris
Le clown a finalement compris
Son rictus n’a que vide et mépris
Et, dans ses yeux, la grise folie
Et un matin, de sa main, aaa, c’est fini
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10. |
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Je parcours la terre
Pour trouver des réponses entières
Mais le vent et la pluie détruisent ma volonté
Qui jadis, fut de fer
Comme j’aimerais dormir, rejoindre Morphée
Et avoir des visions impossibles qui pourraient me plaire
Des couleurs sans nom, des structures informes,
Un peu de nouveau dans un morne univers
Tous mes pas sont lourds, je suis difforme
Je suis le maître de terres sans vie
La chaleur de ce désert sublime ma raison
Et je sens la folie gagner mon esprit
Ce monde est mon royaume, mais nulle part est ma maison.
Je parcours la terre
Ayant pour seul compagnon Lucifer
Il m’emmène dans les ténèbres, Lui qui est porteur de lumière
Son rire est haut et clair
Son regard trouve des défauts à la perfection
Mais vous ne pouvez Le voir, Il est absurde notion
Fais comme moi, ressens Sa puissance, couvre toi de Sa gloire
Utilise Le pour diminuer ton désespoir
Le matin à ton oreille, Il susurrera une berceuse
D’essence divine aux tons impossibles, des mélodies sulfureuses
Dors le jour car les nuits sont longues.
Voudrais-tu vraiment vivre le jour ?
Quand on peut constater le vide qui nous entoure,
La terre est sèche, les arbres se meurent
Et rien ne changera à cause de tes pleurs.
Pas d’eau dans les lacs, aucun oiseau dans le ciel
Tout est fade, oublie la douceur du miel
Idéalise ta mort, mais ne souhaite pas que cela te fasse pousser des ailes
La nuit tout est sombre et les ténèbres comblent le vide
Je peux y voir ce que je veux, habiter mon monde
Mais tout ce que je vois s’effondre de manière abrupte et rapide,
Tout est à recommencer, je suis un nabot, armé d’une fronde
Encore une fois, la berceuse s’entend,
Libère ma conscience, endors-moi pour un temps
Ou même pour toujours, tue-moi je t’en supplie seigneur Satan,
Fais-moi rejoindre les abysses d’où je viens.
Je suis déjà en enfer, mon âme est déjà Ton bien.
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11. |
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(Instrumental)
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